Ex Machina
2015 - Alex Garland
Sublime. Lent et percutant, beau et terrible, simple et
tordu. Quatre personnages en huis clos permettent de perfectionner la
réalisation jusque dans les moindres détails. Le sujet est d’actualité, la
vision révolutionnaire. Et à vrai dire, elle nous effraie quelque peu. Le
casting est incroyable, le décor d’une modernité grandiose. Sans se prendre la
tête, on s’interroge, on hésite, on s’émerveille... Soyons honnête, le film
n’est pas gai, les personnages pas vraiment attachants, mais le but est
ailleurs, et atteint : aborder avec une extrême justesse la problématique
de l’intelligence artificielle consciente. Le maître mot : simplicité.
Dans les plans, les dialogues, les musiques. Et si au passage ils parviennent à
glisser quelques réflexions sur les relations humaines ou le big data, ce n’en
est que plus piquant. Un film qui, si vous parvenez à adhérer au rythme
ralenti, ne vous épargnera pas.
Synopsis
Caleb est un brillant codeur chez BlueBook, le plus important moteur de recherche mondial, qui gagne un séjour d’une semaine auprès du fondateur de cet empire technologique. Mais en arrivant dans la demeure isolée, il découvre la véritable raison de sa présence : il va interagir avec Ava, une intelligence artificielle à corps de femme.
Scénario : Alex Garland
Musique : Geoff Barrow et Benjamin Salisbury (montage par Yann McCullough)
Photographie : Rob Hardy
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