Premier contact
2016 - Denis Villeneuve
Il prend son temps sans le perdre. La situation est explicite
après cinq minutes, pour ensuite pouvoir se consacrer pleinement au coeur du
film : la communication. Des extra-terrestres sont là et ils ont un
message, mais c’est moins ce qu’il ont à dire que la difficulté de le
comprendre qui importe. Pour cela l’armée fait appel aux personnages de Amy
Adams et Jeremy Reiner, une linguiste et un physicien, dont la passion va
surpasser les considérations militaires plus pragmatiques.
C’est une histoire
de communication à partir de rien, face à une culture inconnue qui est pourtant
la clé du langage, mais aussi de communication entre humains. Une histoire de
coopération et d’information. Denis Villeneuve réalise ici un nouveau chef
d’oeuvre, moins sombre que ses précédents, mais toujours centré sur l’humain et
ses failles. C’est de la SF sans l’artillerie lourde, toute en subtilité, et
qui ne gaspille pas une minute. Les musiques, bien plus présentes que dans
Sicario, sont toujours chargées émotionnellement. Et si certains regretterons
une certaine immobilité, voir une excessive simplicité, c’est peut-être qu’ils
cherchaient un fond que la forme à elle seule peut combler. Enfin, retenez bien
cela : tout n’est pas linéaire, à commencer par l’écriture...
Synopsis
Lorsque de gigantesques monolithes flottants apparaissent soudain dans 12 endroits du monde, l'armée s'empresse de recruter une équipe civile, en particulier une linguiste et un physicien, pour essayer de communiquer avec les nouveaux arrivants. Mais bien sûr, ce n'est pas simple, sans compter que les humains ont parfois déjà du mal à s'entendre entre eux...
Synopsis
Lorsque de gigantesques monolithes flottants apparaissent soudain dans 12 endroits du monde, l'armée s'empresse de recruter une équipe civile, en particulier une linguiste et un physicien, pour essayer de communiquer avec les nouveaux arrivants. Mais bien sûr, ce n'est pas simple, sans compter que les humains ont parfois déjà du mal à s'entendre entre eux...
Scénario : Eric Heisserer (d'après l'oeuvre de Ted Chiang)
Musique : Johann Johannsson
Photographie : Bradford Young
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