Synthèse de lecture du Le Capital - Livre 1, de Karl Marx
Première section
Chapitre I
Un produit du travail a une valeur d’usage et une valeur d’échange. La valeur d’usage est déterminée par la société mercantile et peut sans cesse varier. Elle fait du produit une marchandise, et permet de lui donner un prix. Croire qu’elle est intrinsèque au produit relève du fétichisme. C’est la valeur d’échange qui lui est propre, elle indique quelles quantité et qualité d’un produit en "valent" un autre. Cette valeur est le travail humain mis en œuvre pour le produire.
Chapitre II
Lorsque l’échange devient une activité régulière, on produit des marchandises pour leur seule valeur d’échange, qui n’a valeur d’usage que pour les acheteurs. Pour donner une valeur d’échange avant l’échange lui-même, on a recourt à l’or et l’argent, qui ont l’avantage de pouvoir être divisés en unités standards ou refondus. On finit par oublier que la valeur en monnaie n’est que la conséquence d’équivalent avec d’autres produits.
Chapitre III
La monnaie permet de scinder les actes d’achat et vente, et donc d’éviter l’aliénation simultanée des marchandises de deux échangistes. La monnaie arrêtée devient trésor. Cette forme permet donc de réguler la quantité de monnaie en circulation. D’autre part la circulation des marchandises et le payement se dissocient, le rapport de créancier à débiteur devient social. Une monnaie universelle est nécessaire pour les échanges mondiaux, et les pays à production élevée en gardent une réserve en proportion la plus faible possible.
Deuxième section
Chapitre IV
Contrairement aux échanges décrits précédemment, la monnaie devient capital quand elle sert à acheter puis vendre une même marchandise, utilisée pour sa valeur d’échange et non celle d’usage.
Chapitre V
La plus-value sur une marchandise ne peut être créée par sa seule circulation, donc quelque-chose la génère en-dehors de cette circulation.
Chapitre VI
La force de travail est une marchandise dont l’usage génère de la valeur d’échange. Le propriétaire de la force de travail doit pouvoir en disposer de son plein gré pour un temps donné, et ne pas avoir à sa disposition de moyens pour produire des marchandises sans possesseur d’argent. Le prix minimum de la force de travail est celui permettant à son propriétaire de subvenir à ses besoins indispensables. Cette marchandise particulière n’est pas consommée à un instant donné, donc son propriétaire fait crédit au possesseur d’argent ou capitaliste jusqu’à recevoir son prix périodique.
Troisième section
Chapitre VII
Le travail se compose d’une activité humaine, d’objets, initialement issus de la nature, et de moyens de travail, interposés entre l’activité et les objets, autrement dit un travail productif et des moyens de productions. Le produit du travail est, au même titre que le travail, la propriété du capitaliste. Le but du capitaliste est de généré une plus-value. Le travailleur doit donc travailler plus que le temps nécessaire pour produire une valeur égale à son salaire et le coût des moyens utilisés.
Chapitre VIII
La valeur d’un moyen de production perdue par l’usage est transmise à la valeur du produit, tandis que la valeur du travail s’ajoute sans se perdre. Le capital de production se décompose donc en capital constant pour les moyens de production et capital variable pour la force de travail.
Chapitre IX
Le taux de plus-value est égal au surtravail sur le travail nécessaire, autrement dit le degré d’exploitation du travailleur par le capitaliste.
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