samedi 12 novembre 2016

Le labyrinthe : la terre brûlée

2015 - Wes Ball




Si l’introduction fracassante et une première partie excessivement formelle ne laissait pas supposer de grande originalité, cet opus prend soudainement un virage qui marque la rupture définitive avec les autres sagas adolescentes auxquelles on a comparé le Labyrinthe. On plonge cette fois dans un univers post-apocalyptique aux recoins sombres, certes plus riche en images sensationnelles qu’en surprises. Et s’il  collectionne d’autre part les clichés, c’est avec une classe telle qu’on les oublies vite au profit d’une esthétique grandiose, qui n’est pas sans nous rappeler Mad Max : Fury Road. On y ajoutera un environnement et une ambiance aux inspirations vidéo-ludiques indubitables (Crysis et Fallout, parmi d’autres).

On retiendra surtout une expérience sonore, parfois exagérée mais qui en impose, surtout lorsqu’elle est couplée à des ellipses d’une brutalité calculée. Sans prendre de gros risques, la Terre Brulée ose s’éloigner des sentiers battus, et on appréciera une fin d’épisode qui, à l’inverse de la tendance actuelle, ressemble bien à une fin d’épisode, avec juste la bonne dose d’anticipation.

Scénario : James Dashner (d'après l'oeuvre de T. S. Nowlin)
Musique : John Paesano
Photographie : Gyula Pados

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