Seul sur Mars
2015 - Ridley Scott
Il n’y a qu’une manière de commencer à décrire ce chef
d’oeuvre : les émotions. En quantité, et de qualité. On se cramponne
d’angoisse sur son siège, pour rire aux éclats l’instant d’après. On ressent
peur et joie, inquiétude et espoir en profondeur, presque comme si on y était. La
tendance cinématographique des dernières décennies est de ne plus jouer un rôle,
mais d’imiter la réalité. Matt Damon réalise ici le prodige d’y parvenir dans un
décors de drame spatial (martien, en grande partie, une particularité que Ridley
Scott a su exploiter à merveille). C’est un pur plaisir que d’assister à la
survie de son personnage, extrêmement créatif, et qui rebondit sur chaque échec
avec humour et audace. Ce film est une ode à la science, autant qu’au genre
humain. Un humain qui, s’il ne baisse pas les bras, est capable de miracles. Il
peint également une NASA en équilibre entre le génie de la dévotion scientifique,
ponctuée d’une solidarité formidable, et le danger de l’opinion publique. Mais
surtout, il est d’un incroyable réalisme. En fait, un film sur Apollo 11 ne pourrait
pas paraitre plus réel. Cette aventure grandiose et belle nous captive jusqu’à
une fin parfaitement minutée. Chapeau.
Scénario : Drew Goddard (d'après l'oeuvre de Andy Weir)
Musique : Harry Gregson-Williams
Photographie : Dariusz Wolski
Scénario : Drew Goddard (d'après l'oeuvre de Andy Weir)
Musique : Harry Gregson-Williams
Photographie : Dariusz Wolski
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire